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Il y a des enfants, des grand-mères, pas de quoi en faire un plat d'ce coin

Il y a eu le coiffeur samedi et mes cheveux devenus fous en boucles autour de mon visage. Puis le moment en ville, la chaleur pressée contre ma peau, trouvés Beach Music en livre de poche et aussi Ubik.
Et aussi dans le métro, la pensée qui a surgi : oubliés les CDs que je partais rendre à le bibliothèque. Sourire moqueur, et tant pis. Y retournerais un autre jour.
Boire un café avec AM., rire et parler de n'importe quoi, de l'appartement, des virées en ville qu'on pourra faire le soir, et de tout le reste.

Il y a eu le pique-nique au bord de l'eau avec mes parents et mes soeurs, le soleil qui se couche et les insectes qui nous attaquent. Perdre la clef du coffre, gros mots et partir en soupirant.
Y avait une énorme limousine 4 portes vitres teintées qui nous suivait, puis les petites rues familières, la clinique où a travaillé Maman, le rond-point du lycée, regarder les voitures en écoutant de la musique.
Et puis dans la pénombre, les filles de joie sur les trottoirs, les Sévères et les Ogres de Barback dans mes oreilles, l'esprit un peu ailleurs et dire tout plein de bêtises.

Il y a eu le soleil écrabouillant dimanche après-midi, la mer éblouissante et attirante, terminée la lettre pour Mylène, sentir le bitume brûlant à travers la semelle de mes sandales et m'asseoir sur les rochers.
Les yeux qui traînent et se promènent, cherchent et voient que des trucs à ne pas voir. Marcher un peu plus loin, me retrouver devant l'église où avait eu lieu la cérémonie de l'enterrement de Mme A., l'an dernier.

Les souvenirs qui remontent un peu, juste après le bac, cette épreuve d'histoire-géo que j'avais décidé de réussir pour elle. Pensé très fort au début de l'épreuve pour vous, Madame, pour vous. Et la chaleur écoeurante ce jour là, le monde impressionant, entassés dans l'église, le malaise que j'éprouve toujours face à la religion.
Mal aux jambes, mal au ventre, la chemise blanche collée au dos, la sueur sur mon front, les lèvres mordues pour retenir le chagrin communicatif.
Et lui aussi, son attitude étrange, les regards indécollables et indécodable. Indéchiffrable et inchiffrables. Fixée. Et déstabilisée.

Il y a eu aussi le pain blanc brûlant acheté dans la grande boulangerie près de l'hypodrome et ne pas résister à la tentation d'en manger un petit bout.

Il y a eu le réveil ce matin, soupirer bruyament pour moi-même, les cheveux ébouriffés, me lever en plissant les paupières.
Café fort, douche tiède, et secouer les cheveux pour qu'ils sèchent.
La chaleur dans la Poste, la machine qui ne veut pas ma pièce de 2€, la lettre partie pour Mylène, envie de ne rien faire et d'être en vacances.

Il y a eu le parc sous le soleil déjà brûlant de 10h, Karima qui m'a ouvert la porte et le plateau vide, plus de filles en réception, plus de Thomas, et l'idée pas tellement réjouissante d'être seuls avec elle.
Mais Laurent qui arrive, les rendez-vous qui défilent, la gorge sourdement douloureuse et parler parler.
Parler aux genses, aux autres, à moi-même, parler de nullités, et toujours envie de parler d'autre chose. D'autres choses intéressantes pour une fois.

On doit pouvoir s'épanouir à tout envoyer enfin en l'air.

Il y a eu l'heure à lire Stephen King, la fin qui approche, le contre-jour sur l'ordinateur, et envie, envie de partir vite.
Le trottoir qui défile, la tentation d'envoyer balader, de ne pas leur parler, de marcher avant ou après, mais pas juste derrière ou juste à côté.

Il y a eu Caroline qui n'a pas pris le métro avec moi, me retrouver seule, le monsieur avec un pantalon qui ressemblait à un pyjama, celui qui m'a regardée bizarrement et que j'avais l'impression d'avoir déjà vu avant de me souvenir qu'il était devant moi à la caisse du supermarché y a une semaine.

Il y a eu le trajet de métro seule. Seule !
Tiersen et Noir Désir dans mes oreilles, Tom Cullen qui voit la pleine lune, rentrer et avoir trop chaud.

Rentrer.

Il y a des nuages noirs dans ma tête. Lourdeur d'orage.

Ecrit par Endlich, le Lundi 27 Juin 2005, 22:45 dans la rubrique .

Commentaires :

doki2
doki2
29-06-05 à 00:21

( j'ai pensé à toi en écoutant emilie Jolie.  Sur la chanson du raton laveur rêveur =o . )

 
Endlich
Endlich
29-06-05 à 21:35

Re:

Oh, c'est une de mes préférées :D :D :D

 
Personne
01-07-05 à 13:55

Re: Re:

= D et Le loup . Puis le coq à l'âne Oo .
Partageons nous les mots de ce livre , partageons les voulez-vous, le lecteur aura du mal à suivre , mais ça fait rien on s'en fout
moi je parie qu'elle avait des souliers rouges Emilie. Même si je l'aime pas tellement elle. Mais je suis sur qu'elle avait des souliers rouges . Il faut bien rendre hommage au poisson oo . ( " c'est l'histoire d'un poisson rouge trés rouges)
bouh!

 
Endlich
Endlich
01-07-05 à 19:12

Re: Re: Re:

Oui !
Des souliers rouges avec une boucle et un trou sur le dessus !

 
doki2
doki2
01-07-05 à 21:00

Re: Re: Re: Re:

C'est les souliers que j'ai toujours voulu avoir , et on le svoit qu'en rêve oo . Avec les soquette blanche . et l'espéce de cuir dans lequel elle sont faite *_* comme du cuir de cocinelle et qui brille avec le soleil.
C'est totalement Cliché = D mais ça te rend toute heureuse quand tu y pense .
( il y a un groupe qui s'apelle " mes souliers sont rouges " oo d'ailleur )
= D et les bottes de pluie Jauneuuh . Petit bâteau = D

 
Endlich
Endlich
01-07-05 à 22:11

Re: Re: Re: Re: Re:

Hé moi j'ai des chaussures comme ça en cuir noir :D

 
doki2
doki2
02-07-05 à 18:13

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Même pas juste . M'en fiche . J'ai qu'à en faire avec le cuir de mes poissons rouges ' trés blancs Oo ) . Na .
Et si ça continue je triche aussi