Certains matins elle révise son emploi du temps,
Imagine ce qu'elle doit faire et se dit... Et puis non.
Elle paresse.
Au ralenti elle glisse
De la cafetière à la fenêtre,
Elle aimerait entendre un disque
Mais il faudrait le mettre
Et rien ne presse.
Mademoiselle paresse [en Provence],
Elle traîne, elle pérégrine.
Son altesse caresse aujourd'hui
L'idée d'aller [au bord de la mer].
Elle descend dans la rue, il est 16h, elle marche lentement,
S'assoit sur un banc pour étudier le chemin le plus long,
Le transport le plus lent.
Le métro pourquoi pas ? Mais y'a pas de grève en ce moment,
Quant au bus il est trop tôt pour être bloqué dans les bouchons.
Alors à quoi bon ?
Le transport qu'elle préfère
C'est la balançoire,
Ca bouge d'avant en arrière
En prenant du retard.
Elle rallonge par le square.
C'est la fermeture quand elle arrive au guichet
Elle s'en veut de rater de si peu, à quelques minutes près
Un peu plus elle rentrait.
Faut pas compter sur la chance,
Alors demain elle jure
D'évaluer mieux les distances
Pour être bien sûr
D'arriver en retard
Sans rien devoir au hasard.
Commentaires :
emberlificoteuse
:)
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